N2-AUTOINDEXEE Disparités départementales d’années potentielles de vie perdues prématurément par
maladies cardiovasculaires en France (2013-2015) http://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2020/24/2020_24_3.html Introduction – Les maladies cardiovasculaires (MCV) constituent la deuxième cause
de mortalité en France et la troisième cause de mortalité prématurée. L’objectif de
notre étude était de décrire les disparités départementales de mortalité prématurée
pour l’ensemble des MCV, et plus spécifiquement pour l’accident vasculaire cérébral
(AVC) et l’infarctus du myocarde (IDM), en France en prenant en compte l’âge au décès.
Méthode – Les données de mortalité ont été extraites de la base nationale des causes
médicales de décès (CépiDc-Inserm). Différents indicateurs standardisés sur l’âge
ont été estimés au niveau national en 2015 : mortalité totale, mortalité prématurée
(décès survenant avant 65 ans) et années potentielles de vie perdues prématurément
(APVPp). Les APVPp ont ensuite été déclinées au niveau départemental pour les décès
survenus entre 2013 et 2015. Résultats – En 2013-2015, en France, la mortalité prématurée
par MCV représentait 8,9% de la mortalité globale par MCV. Le nombre moyen d’APVPp
par MCV était de 10,4 ans par personne. D’importantes disparités départementales étaient
observées sur le territoire. Globalement, le croissant Nord/Nord-Est de la France
métropolitaine ainsi que les DROM présentaient un nombre d’APVPp plus important que
le niveau moyen national. En revanche, plusieurs départements d’Île-de-France et de
la région Auvergne-Rhône-Alpes avaient des taux APVPp plus bas que la moyenne nationale.
Discussion – D’importantes disparités territoriales de mortalité prématurée par MCV
persistent sur le territoire français et concordent avec la distribution des facteurs
de risque cardiovasculaires modifiables. La prise en compte de l’âge au décès permet
une meilleure estimation au niveau départemental du fardeau cardiovasculaire lié à
la mortalité. La poursuite d’actions de dépistage et de prévention de ces facteurs
de risque semble prioritaire dans les départements présentant un excès d’APVPp et
pourrait permettre de diminuer la part évitable liée à ces pathologies. 2020 SPF - Santé publique France France article de périodique France France tularémie maladie de l'appareil circulatoire espérance de vie Fracture de Maisonneuve Maladies Années potentielles de vie perdues maladies cardiovasculaires Maladies cardiovasculaires France France Fracture bimalléolaire immature France maladies du prématuré