Libellé préféré : Justice pénale;
Identifiant d'origine : M0005326;
CUI UMLS : C0086072;
Record lié au concept
Type(s) sémantique(s)
N3-AUTOINDEXEE
L'application de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents - Manuel
de référence
Cadre de référence
https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/document-001008/
Le manuel de référence L'application de la Loi sur le système de justice pénale pour
les adolescents est un outil visant à soutenir le rôle des intervenants des centres
intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) et des centres intégrées universitaires
de santé et de services sociaux (CIUSSS) offrant des services de protection et de
réadaptation pour les jeunes en difficulté d’adaptation (auparavant nommés les centres
jeunesse) et des organismes de justice alternative dans l’application de la Loi sur
le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA). Ce manuel constitue une
référence quant aux meilleures pratiques pour l'ensemble des intervenants et son contenu
est généralisable à l'ensemble des centres intégrés concernés. Le manuel de référence
comprend 18 sections dans lesquelles se trouvent des fiches cliniques. Celles-ci permettent
aux intervenants d'interpréter le texte législatif, en plus de leur fournir les orientations
cliniques des directeurs provinciaux et les balises de leur pratique. Les fiches cliniques
sont tout à fait indépendantes les unes des autres, ce qui permet aux intervenants
de les consulter séparément. Par ailleurs, puisque des mises à jour seront publiées
périodiquement, il est conseillé de consulter régulièrement le document en ligne.
2023
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MSSS - Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec
Canada
rapport
Adolescent
Applications
adolescence
Justice pénale
application de la loi
droit pénal
Applications
Adolescent
Applications
adolescent
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N3-AUTOINDEXEE
État des lieux des connaissances actuelles portant sur l'interface santé mentale et
justice pénale en France
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03209901
Objectif : l’objectif de cet article est de décrire de manière simplifiée les processus
judiciaires en jeu dans la chaîne pénale française, afin de mieux comprendre l’état
des connaissances existantes en terme d’interaction santé-mentale et justice pénale
et ainsi tenter d’entrevoir des perspectives visant à mieux cibler les besoins en
terme de connaissances et dispositifs à mettre en œuvre. Méthode : la recherche bibliographique
des articles concernant l’état des lieux de l’interaction santé-mentale et justice
pénale a été réalisée à partir des bases de données que sont PubMed et ScienceDirect.
Cette recherche a été complétée par des bases de données intégrant les sciences humaines
(Cairn, OpenEdition) ainsi que les données des principales institutions françaises
(LegiFrance, Sénat, Ministère de la Justice, Ministère des Solidarités et de la Santé).
Les mots clés utilisés pour la recherche bibliographique sont les suivants : « santé
mentale », « justice », « psychiatrie », « prison », « incarcération », « comparution
immédiate », « UHSA », « revolving-door ». La sélection des articles en français ou
en anglais a été réalisée à partir de la lecture des titres et des résumés. Résultats
En France suite à une politique sécuritaire s’accélérant dans les année 90, le législateur
tente de répondre au problème de la surpopulation carcérale avec la loi de programmation
de la justice de mars 2019. Une part de cette surpopulation carcérale est représentée
par une proportion toujours plus importante de personnes souffrant d’un handicap psychique,
orientées dorénavant vers les UHSA dont le développement ne permet pas de répondre
aux besoins. Ce défaut d’orientation est en particulier lié à une sous sollicitation
des experts psychiatres, qui sont par ailleurs en nombres insuffisants. Globalement
l’expertise est insuffisamment sollicitée en matière délictuelle, en raison notamment
d’une augmentation du recours à la procédure de comparution immédiate (et de la détention
provisoire). Cette procédure rapide génère des automatismes ne laissant pas la place
au temps nécessaire à une expertise. Pourtant la plupart de la population concernée,
souvent condamnée à de courtes peines, est facilement identifiable et caractérisée
par ses difficultés en terme de logement, d’accès à l’emploi et d’accès aux soins.
Conclusion : malgré des initiatives au niveau des juridictions locales, visant à résoudre
partiellement le problème (initiatives essentiellement limitées à la prise en charge
des troubles addictifs), il n’existe pas de dispositif alternatif à l’incarcération
visant à répondre aux difficultés de logement, d’emploi et d’accès aux soins, tels
qu’il en existe dans les pays anglo-saxons par exemple. De ce fait, les orientations
actuelles ne permettent pas de répondre à l’objectif désiré des politiques qui est
la diminution de la récidive. Cette précarité cumulée à des troubles psychiatriques
condamne la personne au phénomène du « revolving door », peu étudié en France.
2021
DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance
France
thèse ou mémoire
état de santé
Savoir
français
Santé mentale
France
France
France
santé mentale
Justice pénale
connaissance
France
Santé mentale
droit pénal
France
connaissance
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