Description : Bien que les médecins et les psychiatres reconnaissent de plus en plus la réalité
du trouble affectif saisonnier (TAS), l'étiologie de ce mal reste encore obscure.
Tout ce qu'on peut affirmer à propos de cette pathologie, c'est l'existence d'un lien
entre la baisse de luminosité ambiante à partir de l'automne puis au cours de l'hiver
et l'apparition de symptômes dépressifs. Mais pourquoi cette diminution de luminosité
rend-elle certaines personnes dépressives et pas d'autres ? Pourquoi et comment l'exposition
au soleil peut-elle affecter la régulation de l'humeur par le cerveau ? Cet article
propose de faire la lumière sur les principales hypothèses neurochimiques avancées
au cours des vingt-cinq dernières années. Il souligne également l'importance de la
mélatonine, de la sérotonine et des catécholamines dans la physiopathologie du TAS.;