Description : Les tumeurs épithéliales malignes de l'ovaire sont globalement des tumeurs de mauvais
pronostic. Cependant, durée de survie et réponse au traitement sont variables selon
les patientes. La détermination de facteurs pronostiques permet d'adapter la prise
en charge thérapeutique pour chaque malade et est nécessaire à l'élaboration et l'interprétation
des protocoles de recherche thérapeutique. De nombreux marqueurs pronostiques liés
à la tumeur, aux patientes ou encore aux traitements, ont été décrits. Les plus validés
sont le volume du reliquat tumoral après l'exérèse chirurgicale initiale, le stade
d'extension selon la classification de la Fédération internationale des gynécologues
obstétriciens (FIGO), le type histologique et le grade de différenciation de la tumeur.
La mise à disposition de nouvelles technologies appliquées à la biologie permet également
d'envisager, à moyen terme, de nouveaux profils pronostiques s'appuyant sur les caractéristiques
génétiques et/ou protéomiques de la tumeur. L'avenir repose également sur la détermination
de facteurs prédictifs de réponse au traitement, mais force est de constater, qu'à
ce jour, sur les 100 dernières publications testant de nouveaux facteurs (p53, HER2,
Topo-2-a, BRCA…), aucune n'a modifié nos pratiques cliniques.;