Description : Chez les patients hémodynamiquement stables mais ayant une dysfonction ventriculaire
droite, la mortalité de l'embolie pulmonaire (EP) peut avoisiner les 10%. En revanche,
en l'absence de toutes répercussions hémodynamique et cardiaque, l'évolution clinique
est bénigne et un traitement ambulatoire envisageable. Dès lors, il est essentiel
de développer des outils permettant de stratifier le risque des patients dès leur
admission afin d'améliorer l'efficience de leur prise en charge. Cet article discute
plus particulièrement le rôle que certains biomarqueurs cardiaques, notamment les
peptides natriurétiques et la troponine, pourraient jouer dans l'appréciation du pronostic
et de la gravité de l'embolie pulmonaire au moment du diagnostic.;