Description : Depuis quelques années, les médecins sont confrontés à une demande croissante de patients
en fin de vie que la survenue de leur mort soit hâtée. Les raisons d'une telle demande
sont multiples et complexes. La souffrance existentielle, alimentée par un état dépressif,
un sentiment de perte de sens ou de dignité et/ou d'être une charge, semble être un
facteur déterminant. L'isolement social et les symptômes physiques paraissent n'être
que contributifs. La mise en évidence d'éléments «protecteurs», tels que le bien-être
spirituel ou un sentiment de dignité conservé, offre de nouvelles perspectives de
prise en charge. Offrir un espace de dialogue explorant les attentes et craintes de
la personne malade, sa connaissance des options de soins disponibles en fin de vie,
ses ressources et ses difficultés contribue fréquemment à diminuer sa souffrance;