Description : Air extérieur et santé : malgré la réduction globale de la pollution atmosphérique,
à l’exception du dioxyde de carbone, il y a consensus parmi les scientifiques pour
admettre qu’il demeure une relation statistique plausible, entre les différents constituants
de la pollution atmosphérique d’une part, et certaines maladies respiratoires et cardio-vasculaires
à court et long terme d’autre part. Bien que les risques relatifs mis en évidence
soient faibles, la prévalence universelle de l’exposition entraîne un coût sanitaire
non négligeable. Par contre, la crainte fréquemment exprimée d’effets imprévisibles
dus à des effets synergiques de polluants paraît infondée, tant la situation sanitaire
présente, caractérisée par un risque marginal, est déjà le résultat d’un mélange extrêmement
complexe de polluants dont la concentration ne fait que décroître depuis plus de trente
ans. L’attention se focalise actuellement sur le rôle de l’ozone et des fines particules.
Une meilleure caractérisation de l’origine des particules, de leur composition, de
leur taille et de leur mécanisme potentiel d’action toxique est nécessaire. Air intérieur
et santé : les conséquences sanitaires possibles de l’exposition aux polluants de
l’air intérieur constituent un problème émergent. En termes de risques, l’exposition
domestique cumule les polluants de l’air extérieur et ceux propres à l’habitat en
nombre élevé et dangerosité variable, pour une durée d’exposition représentant 80
% du temps ; à partir d’enquêtes récentes, 9 % de l’habitat apparaît très pollué;