Description : Compte tenu de l'apparition sur le marché de nouvelles substances réduisant l'appétence
à l'alcool (acamprosate, naltrexone), cet article a pour objectif de faire le point
sur la place actuelle du disulfirame (Antabus ) dans la prise en charge pharmacologique
de la dépendance à l'alcool. Aucune étude contrôlée méthodologiquement rigoureuse
n'a permis de confirmer l'efficacité du disulfirame per os. Les preuves sont donc
insuffisantes pour proposer sa prescription à large échelle mais sa prescription peut
être justifiée dans certaines situations. Les implants sont par contre à proscrire.
Les effets secondaires du disulfirame per os sont rares, les contre-indications absolues
à sa prescription étant la grossesse et les maladies cardiovasculaires instables.
Sa prescription justifie d'une surveillance étroite des tests hépatiques.;