Médicament à base de nicorandil : Rappel sur le risque d’ulcérations, les interactions
médicamenteuses (avec les AINS, l’aspirine et les corticoïdes) et l’arrêt du traitement
en cas de signes évocateurs - CISMeF
Médicament à base de nicorandil : Rappel sur le risque d’ulcérations, les interactions
médicamenteuses (avec les AINS, l’aspirine et les corticoïdes) et l’arrêt du traitement
en cas de signes évocateursDocument
Titre : Médicament à base de nicorandil : Rappel sur le risque d’ulcérations, les interactions
médicamenteuses (avec les AINS, l’aspirine et les corticoïdes) et l’arrêt du traitement
en cas de signes évocateurs;
Sous-titre : Information destinée aux cardiologues, médecins généralistes, gastro-entérologues,
dermatologues, gynécologues, ophtalmologues, ORL, chirurgiens maxillo-facial, radiologues,
orthodontistes, parodontistes, dentistes, urgentistes, gériatres, médecins internistes,
pharmaciens hospitaliers et d’officine;
Description : Le nicorandil est indiqué pour le traitement symptomatique des patients adultes atteints
d’angor stable insuffisamment contrôlés ou présentant une contre-indication ou une
intolérance aux traitements anti-angineux de première intention (tels que bêtabloquants
et/ou antagonistes calciques). Les dérivés nitrés à libération prolongée constituent
également une option préalable au nicorandil. Le traitement par nicorandil doit
être arrêté immédiatement et définitivement si des signes d’ulcération apparaissent
quelle que soit leur localisation. Le patient devra consulter un cardiologue pour
une réévaluation de la prise en charge de son angor et de ses traitements concomitants,
le cas échéant. Le nicorandil peut causer de graves ulcérations à différents endroits
du corps chez un même patient (peau, muqueuses et œil) qui peuvent persister si le
traitement n’est pas interrompu. L’apparition des ulcérations peut intervenir
peu après l’instauration du traitement par nicorandil mais également jusqu’à plusieurs
années après le début du traitement. Les ulcérations gastro-intestinales peuvent
conduire à des complications potentiellement graves telles que des perforations, des
fistules ou des abcès, entrainant parfois une hémorragie gastro-intestinale et une
perte de poids. Les patients souffrant de maladies diverticulaires sont exposés
à un risque plus élevé de formation de fistules ou de perforations intestinales.
Associations médicamenteuses déconseillées : la prise concomitante d’acide acétylsalicylique,
d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) ou de corticostéroïdes avec le nicorandil
augmente le risque d’ulcérations gastro-intestinales, de perforations et d’hémorragies.
Dans le cadre de la prévention cardiovasculaire, un relai de l’aspirine vers un autre
antiagrégant plaquettaire doit être initié si nécessaire. Les patients doivent
être informés des signes et symptômes d’ulcérations, de la conduite à tenir et doivent
être surveillés attentivement.;