Quel est l’effet des interventions pour la perte de poids sur les symptômes et les
marqueurs biologiques du syndrome de l’ovaire polykystique ? - CISMeF
Quel est l’effet des interventions pour la perte de poids sur les symptômes et les
marqueurs biologiques du syndrome de l’ovaire polykystique ?Document
Titre : Quel est l’effet des interventions pour la perte de poids sur les symptômes et les
marqueurs biologiques du syndrome de l’ovaire polykystique ?;
Description : Analyse de Scragg J, Hobson A, Willis L, et al. Effect of weight loss interventions
on the symptomatic burden and biomarkers of polycystic ovary syndrome: a systematic
review of randomized controlled trials. Ann Intern Med 2024;177:1664-74. DOI: 10.7326/M23-3179
Question clinique Chez les adultes présentant un syndrome de l’ovaire polykystique
(SOPK) , quel impact ont les interventions orientées sur la perte de poids (changements
dans le comportement alimentaire ou l’activité physique, pharmacothérapie, chirurgie
bariatrique ou une combinaison d’elles), comparées avec absence d’intervention (placebo),
interventions habituelles dans le SOPK (metformine, contraception orale, recommandations
standard) ou interventions de basse intensité (recommandations standard sans soutien
additionnel), sur les marqueurs métaboliques, hormonaux et gynécologiques du SOPK
? Conclusion Cette revue systématique avec méta-analyse montre que les interventions
qui visent la perte de poids sont associées à des améliorations sur les symptômes
et des marqueurs biologiques chez les femmes avec un SOPK, mais quand des analyses
de sensibilité excluant les études à haut risque de biais ont été réalisées, les différences
dans HOMA-IR, l’insuline à jeun et la fréquence menstruelle n’étaient plus statistiquement
significatives. Les limites méthodologiques relevées telles qu’une proportion substantielle
des études incluses présentant un risque de biais élevé ou incertain et certaines
sources d'hétérogénéité demeurant inexpliquées suggèrent que les effets des interventions
analysées varient considérablement. La majorité des études incluses dans la revue
ont une durée inférieure à six mois ce qui restreint la capacité à évaluer les effets
à long terme.;