Description : Si la prise en charge médicale des personnes handicapées a connu des progrès considérables
depuis la loi « handicap » de 2005, des difficultés certaines persistent en ce qui
concerne les soins gynécologiques et andrologiques, la vie affective, la sexualité
et la parentalité. Ce travail, limité aux handicaps moteurs et sensoriels, permet
de faire le point de la situation en France et de formuler des propositions d’amélioration.
Les dispositifs existants permettant le suivi et le dépistage gynécologique doivent
être maintenus et soutenus. Une coordination plus étroite entre les dispositifs et
acteurs existants est souhaitable, afin d’en améliorer la lisibilité, l’efficacité
et de réduire les inégalités territoriales. Ce rôle de coordination pourrait être
assuré par les Dispositifs Spécifiques Régionaux en Périnatalité. Concernant la parentalité,
il est fondamental d’anticiper les projets de grossesse, de repérer les difficultés
médicales, matérielles et sociales prévisibles, au cours d’une consultation multidisciplinaire
préconceptionnelle. Celle-ci devra envisager toutes les étapes de la prise en soins
(y compris, si nécessaire, assistance médicale à la procréation (AMP) et diagnostic
prénatal). Les conséquences du handicap sur la fertilité masculine doivent être évoquées
très tôt, même en l’absence de projet de paternité.;