Description : Objectif : L’objectif de ces préconisations est de produire un cadre facilitant l’organisation
des ressources humaines médicales en anesthésie programmée (hors anesthésie pédiatrique
et anesthésie obstétricale) tout en améliorant la sécurité de prise en charge des
patients. Le groupe a produit un nombre de préconisations mettant en évidence les
points forts utiles et pragmatiques. Les personnes concernées sont l’ensemble des
professionnels de l’anesthésie- réanimation et médecine péri-opératoire impliqués
dans la prise en charge chirurgicale ou interventionnelle des patients, les responsables
des sites interventionnels, chirurgicaux ou non, les gouvernances d’établissement
(direction, CME). Me thodes : Ces recommandations sont le résultat du travail d’un
groupe d’experts réunis par la SFAR à la diligence du CNP ARMPO, représentant toutes
ses composantes et tous les modes d’exercice de l’anesthésie-réanimation. Chaque expert
a rempli une déclaration de conflits d’intérêts avant de débuter le travail d’analyse.
Dans un premier temps, le comité d’organisation a délimité les objectifs de ces recommandations
et la méthodologie utilisée. Les différents champs d’application de ces RPP et les
questions à traiter ont ensuite été définis par le comité d’organisation, puis modifiés
et validés par les experts. Quand cela était adapté, les questions ont été formulées
selon un format PICO (Population, Intervention, Comparison, Outcome) après une première
réunion du groupe d’experts. Une proposition de texte a été transmise au conseil d’administration
de la SFAR après relecture méthodologique du CRC. Le texte final émane d’une relecture
avec amendements du texte par le conseil d’administration de la SFAR sans relecture
par le groupe d’experts initial. La méthode de travail utilisée pour l’élaboration
de ces préconisations est la méthode GRADE (Grade of Recommendation Assessment, Development
and Evaluation). Cette méthode permet, après une analyse qualitative et quantitative
de la littérature, de déterminer séparément la qualité des preuves, et donc de donner
une estimation de la confiance en l’analyse quantitative et un niveau de recommandation.
Un niveau de preuve a été défini pour chacune des références bibliographiques citées
en fonction du type de l’étude. Ce niveau de preuve pouvait être réévalué en tenant
compte de la qualité méthodologique de l’étude, de la cohérence des résultats entre
les différentes études, du caractère direct ou non des preuves, de l’analyse de coût
et de l’importance du bénéfice.;