Description : Nous savons depuis des décennies que les personnes LGBTIQ (lesbiennes, gays, bisexuelles,
trans, intersexes, queers, en questionnement) souffrent davantage dans leur santé
mentale (anxiété, dépression, addictions, pensées suicidaires) que la population générale
(Eisner et Hässler, 2024). Ceci n’est pas dû à une défaillance interne intrinsèque,
mais à la structure sociétale, pensée par et pour les personnes cisgenres et hétérosexuelles.
Pour les personnes concernées, ce cishétérocentrisme transmet le message qu’elles
sont anormales et n’ont pas leur place dans cette même société (Dayer, 2017). Il leur
est ainsi difficile d’y évoluer sereinement, y compris dans le domaine des soins,
dans lequel les préjugés et les discriminations ont aussi court.;