Description : En 2030, plus de deux milliards de personnes auront plus de 60 ans (1) dans le monde.
Le nombre des années est le facteur prédictif principal de la plupart des maladies
qui constituent le fardeau de la morbidité, de la mortalité et des coûts de santé
(2). Le vieillissement cellulaire est, parmi les processus de vieillissement, un facteur
contributeur à l’origine de plusieurs de ces maladies. Ce vieillissement est sans
doute lié à un phénotype sécrétoire associé à la sénescence, dit « SASP » (« senescence-associated
secretory phenotype »), qui est développé par la plupart des cellules sénescentes
(3). Le protéome sécrété, d’une grande diversité, se caractérise notamment par la
libération de facteurs pro-inflammation et pro-fibrose (4). Alors que le phénotype
SASP devrait stimuler l’élimination des cellules sénescentes, il peut devenir moins
efficace et les cellules sénescentes s’accumulent alors dans les tissus, à l’origine
d’une inflammation chronique qui peut favoriser le développement d’un large éventail
de maladies (fibrose, diabète, cancer, maladie d’Alzheimer…).;