Description : 71 cas ont été notifiés entre mai 2021 et mai 2023, (30 en 2021, 36 en 2022 et 5 en
2023). 86% des cas était des cas d’infection « autochtone » (61 cas) et 14 % (10 cas)avaient
été infectés dans un pays « à risque », à l’occasion d’un voyage ou parce qu’il s’agissait
de leur lieu habituel de résidence. Sur les 71 cas notifiés : 4 cas étaient des enfants
de moins de 16 ans et 15 étaient âgés de plus de 65 ans ; 94 % des cas ont été hospitalisés
; aucun décès survenu au moment de la déclaration. 15% des cas exerçaient des professions
les exposant particulièrement à des piqures de tiques : éleveur ou famille d’un éleveur
ou ouvrier d’élevage de chevaux ou ruminants (n 7), agent de l’Office National des
Forêts (ONF) (n 1), horticulteur (n 1), forestier (n 1), étudiant en lycée agricole
(n 1). La Haute-Savoie est le département ayant rapporté le plus de cas au cours de
ces deux années, alors que la reconnaissance du virus y est beaucoup plus récente
qu’en Alsace. La région Auvergne-Rhône Alpes est dorénavant une zone importante de
circulation du virus, avec des massifs particulièrement à risque, tels que le Forez.
La zone de circulation du virus atteinte au sud l’Ardèche, département qui devrait
faire l’objet d’une vigilance particulière.;