Description : Objectif : Pour accéder à la pensée des médecins d’antan, la littérature romanesque
est d’un intérêt majeur. Le but était d’observer le comportement des médecins et la
manière dont ils géraient les dilemmes éthiques. Méthode : Etude qualitative. Corpus
constitué d’extraits de romans (littérature française, publiés entre 1800 et 1960)
liés à l’exercice de la médecine. Analyse par théorisation ancrée. Résultats : Cette
étude a ciblé les aptitudes et les valeurs morales du médecin. Les conflits éthiques
rencontrés par les personnages ont été abordés, ainsi que leurs questions existentielles.
Discussion : La littérature, reflet des actions humaines et de la vie morale, est
aussi une expérience sensible ; elle est adaptée à l’éthique. Les problématiques actuelles
trouvent écho dans ces romans. Les personnages de médecins, modèles ou contre-exemples,
sont complexes. L’attitude de certains, bienveillante, invite à la réflexion quant
au principe d’autonomie et au paternalisme médical. La détermination du médecin, la
beauté de son métier, ses espoirs, permettent d’aller au-delà du constat de notre
fragilité humaine. Et c’est l’amour, au cœur de la relation de soin, qui motive la
pratique des vertus. Conclusion : Le roman est un moyen incomparable d’aborder la
médecine. Aussi importante que soit la science, les qualités humaines restent fondamentales.
La littérature ouvre indéniablement à l’humanisme.;