Description : Objectifs : L’objectif de ce travail était de démontrer que l’IMC maternel a un impact
dans la marge d’erreur entre l’estimation du poids fœtal (EPF) à terme et le poids
de naissance. Pour cela, nous avons cherché à savoir si l’obésité et le surpoids maternels
entraînent une augmentation de la marge d’erreur échographique entre l’EPF et le poids
de naissance. Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique
menée au Centre Hospitalier Intercommunal de Poissy-Saint-Germain entre janvier 2017
et janvier 2019. Ont été inclues à l’étude, les patientes ayant bénéficié d’une estimation
du poids fœtal (EPF) à 40 semaines d’aménorrhées (SA) 6 jours et ayant accouché
d’un enfant vivant dans les 7 jours suivant l’estimation. Les patientes ont été classées
en deux groupes : le groupe exposé IMC 25 et le groupe non exposé IMC 25
. Les patientes du groupe exposé ont également été séparées en 4 sous-catégories selon
leur IMC : surpoids, obésité de type I, II et III. Le critère de jugement principal
était l’erreur absolue de l’EPF obtenue par la différence entre l’EPF a 40 SA 6
jrs et le poids de naissance du nouveau-né. Résultats : Notre population était composée
de 632 patientes, dont 356 avaient un IMC 25 et 276 un IMC 25. L’erreur absolue
moyenne en gramme (et en pourcentage) était pour les groupes IMC normal, surpoids,
obésité type I, obésité type II et obésité type III de respectivement : 215g (6,2%),
229g (6,4%), 269g (7,8%), 229g (6,7%) et 259g (7,3%). La différence n’était pas significative
(p 0,26) et l’analyse de la régression linéaire a montré une association quasi nulle
entre l’IMC maternel et l’erreur absolue (r 0,05). Conclusion : L’obésité et le surpoids
maternels n’ont pas d’impact sur la marge d’erreur échographique entre l’EPF à terme
et le poids de naissance.;