Description : En janvier 2021, parmi les personnes ayant travaillé au moins une semaine depuis le
début de la pandémie en mars 2020, 96 % ont conservé leur emploi : 93 % continuent
de travailler tandis que 3 % ne travaillent pas du tout et sont en « activité partielle
». 4 % des personnes sont sans emploi : un tiers ont choisi de quitter leur emploi,
tandis que les deux tiers restant ne l’ont pas décidé elles-mêmes. L’état de santé
perçu des personnes en activité partielle, mais aussi de celles qui ont subi leur
perte d’emploi, s’est davantage dégradé par rapport à l’avant-crise sanitaire que
celui des personnes qui ont continué de travailler ou ont choisi de quitter leur emploi.
Au niveau de la santé mentale, les personnes placées en activité partielle et celles
ayant subi leur perte d’emploi, connaissent davantage de symptômes dépressifs et de
hausses des troubles du sommeil. Elles consomment plus de médicaments en lien avec
des problèmes d’anxiété, de sommeil et de dépression. Même à situation financière
comparable, la santé mentale des personnes en activité partielle s’avère plus fragile
que celles des personnes qui travaillent.;