Description : Le cisplatine est une chimiothérapie indiquée pour lutter contre les tumeurs dans
de nombreux cancers. Elle s’accompagne toutefois d’effets secondaires importants,
en particulier une toxicité au niveau des reins qui peut entraîner une insuffisance
rénale aiguë. Par ailleurs, les patients traités par le cisplatine rapportent aussi
souvent souffrir de douleurs neuropathiques importantes. Des scientifiques de l’Inserm,
de l’université et du CHU de Lille, du CNRS et de l’Institut Pasteur de Lille, au
sein des laboratoires CANTHER[1] et Lille Neuroscience & Cognition, en collaboration
avec des chercheurs de l’université d’état du Michigan (États-Unis) ont identifié
un médicament qui pourrait changer la donne pour les patients. Déjà autorisée contre
la maladie de Parkinson, cette molécule appelée istradefylline pourrait non seulement
réduire les effets délétères de la chimiothérapie mais aussi améliorer ses propriétés
anti-tumorales. Ces résultats devront maintenant être consolidés dans le cadre d’un
essai clinique. L’étude est publiée dans The Journal of Clinical Investigation...;