Mortalité attribuable à la pollution atmosphérique en Île-de-France. Quelle évolution
depuis 10 ans et quels bénéfices d’une amélioration de la qualité de l’air dans les
territoires ? - CISMeF
Mortalité attribuable à la pollution atmosphérique en Île-de-France. Quelle évolution
depuis 10 ans et quels bénéfices d’une amélioration de la qualité de l’air dans les
territoires ?Document
Titre : Mortalité attribuable à la pollution atmosphérique en Île-de-France. Quelle évolution
depuis 10 ans et quels bénéfices d’une amélioration de la qualité de l’air dans les
territoires ?;
Description : Introduction – L’amélioration continue de la qualité de l’air en Île-de-France a permis
de sauver de nombreuses vies. Toutefois, l’impact observé encore aujourd’hui reste
substantiel. L’Observatoire régional de santé (ORS) d’Île-de-France accompagne depuis
plus de trente ans les politiques d’amélioration de la qualité de l’air par la réalisation
d’évaluations quantitatives d’impact sur la santé (EQIS). Conduite en partenariat
avec Airparif (l’observatoire de la qualité de l’air en Île-de-France), cette étude
vise à qualifier l’évolution de la mortalité attribuable à l’exposition à la pollution
atmosphérique d’origine anthropique depuis dix ans en Île-de-France, et à évaluer
les bénéfices attendus si les concentrations observées en 2019 étaient ramenées au
niveau des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle comporte
également une analyse de l’effet des mesures de restriction mises en place en 2020
dans le cadre de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19. Méthodes – Cette
EQIS s’appuie sur les guides méthodologiques produits par Santé publique France. Les
données de population mobilisées sont géoréférencées au bâtiment. Le croisement de
ces données avec les concentrations de polluants PM2.5 (particules fines), NO2 (dioxyde
d’azote) and O3 (ozone) estimées par Airparif pour les périodes 2008-2010 et 2017-2019
à une résolution fine permet d’évaluer les niveaux d’exposition de la population qui
sont ensuite rapportées à un niveau de référence (niveau minimal sans pollution anthropique,
recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), niveaux modélisés).
La part de décès attribuables (ou évitables) à ce différentiel est jaugée en mobilisant
les risques relatifs issus de la littérature (méta-analyses récentes). Cette part,
rapportée aux nombres de décès observés dans la population (années de référence 2004-2008
et 2011-2015), permet d’estimer l’impact en nombre de décès attribuables (ou évitables)
ainsi qu’en perte moyenne (ou gain moyen) d’espérance de vie.;