Description : La survie des extrêmes prématurés (moins de 28 semaines d’âge gestationnel) s’est
améliorée au fil du temps. Bon nombre s’en sortent bien et ont une bonne qualité de
vie. Ils demeurent toutefois vulnérables à des problèmes de santé, y compris des difficultés
neurosensorielles et neurodéveloppementales, que les médecins de première ligne, les
pédiatres et les cliniques spécialisées doivent surveiller. Le présent document de
principes passe en revue les conséquences médicales et neurodéveloppementales potentielles
pour les extrêmes prématurés dans les deux ans suivant leur congé et fournit des stratégies
de counseling, de dépistage précoce et d’intervention. Parce qu’ils sont tous liés
à l’extrême prématurité, la dysplasie bronchopulmonaire ou les troubles respiratoires,
les problèmes d’alimentation et de croissance, le développement neurosensoriel (vision
et audition), la paralysie cérébrale et le trouble du spectre de l’autisme doivent
faire rapidement l’objet d’une évaluation. Pour évaluer la croissance et le développement,
il faut corriger l’âge chronologique en fonction de l’âge gestationnel jusqu’à 36
mois de vie. Par ailleurs, l’attention au bien-être émotionnel des parents et des
proches fait partie intégrante des soins de qualité de l’extrême prématuré.;