" /> Séjours non justifiés en réanimation: enquête de pratique nationale - CISMeF





Titre : Séjours non justifiés en réanimation: enquête de pratique nationale;

URL : https://nuxeo.u-bourgogne.fr/nuxeo/site/esupversions/c65136f6-11b8-4926-aaf6-690d89032618

Description : Introduction : La pandémie SARS CoV-2 a été l’occasion d’une réflexion concernant ce bien précieux que représente un lit de réanimation. Malgré l’expérience des médecins réanimateurs, la décision d’admettre ou non un patient en réanimation reste difficile et peut entrainer un séjour qui sera qualifié à postériori de « non-justifié ». L’objectif de notre travail était de mieux définir les critères, les circonstances et les conséquences de ce type de séjour et de proposer des moyens pour éviter de telles admissions. Matériels et Méthodes :Nous avons réalisé une enquête de pratique avec l’envoi d’un questionnaire électronique à plusieurs réanimateurs, membres d’un Réseau de Recherche en Éthique en Soins Critiques (RESC). Le questionnaire est composé de 2 parties. Une première concernant les caractéristiques démographiques du participant ainsi que son ressenti sur la fréquence des séjours pouvant être qualifiés comme « non-justifiés » et la proportion de ceux pouvant être évités. Et une seconde partie qui concerne 4 grands domaines : les critères, les circonstances, les conséquences d’un séjour qualifié comme « non-justifié » et les mesures qui pourraient être mise en œuvre pour les éviter. Chacun de ces 4 domaines comprend 9 à 15 questions et pour y répondre le réanimateur doit compléter une échelle de Likert. Résultats :Les principaux critères qui peuvent définir le séjour comme non justifié sont la survie et la qualité de vie attendues après la réanimation, au regard de la situation clinique actuelle et du parcours préalable du patient. L’urgence de la situation clinique, la méconnaissance du dossier médical et l’absence d’anticipation d’une éventuelle admission en réanimation dans le parcours de soin du patient sont des circonstances pouvant entrainer un séjour qualifié de « non-justifié » en réanimation. Le stress, l’anxiété, l’incompréhension, voire des conflits avec les proches et entre les soignants peuvent être les conséquences de ces circonstances d’admission. L’une des mesures à mettre en œuvre pour les réduire ou les éviter pourrait être la concertation pluridisciplinaire en amont de la réanimation, impliquant le patient, ses proches et le médecin réanimateur, dès que la présence de ce dernier apparaît légitime au regard du projet de soin du patient. Conclusion La mise en place de réflexions partagées et anticipées en amont d’un séjour en réanimation pourrait sans doute éviter un certain nombre de séjours en réanimation qualifiés à posteriori de « non justifiés ».;

Année : 2022;

Détails


Type(s) de ressource(s) :

Indexation :

Spécialité(s) : *********santé publique
***épidémiologie
***technologies pour la santé
***sciences de l'information

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19/04/2024


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