Description : L’asthme est la 4e maladie chronique mondiale et touche plus de 300 millions de patients
dans le monde entier. Il s’agit d’une pathologie complexe, caractérisée une grande
diversité de phénotypes, parmi lesquels il existe l’asthme allergique dont plus de
70% des patients exacerbent à cause de l’acarien. Dans l’asthme allergique, il existe
d’autre niveau de diversité comme l’endotype et l’atteinte de la fonction respiratoire.
Ces niveaux de diversité compliquent la mise en place d’une stratégie thérapeutique
efficace. La réponse l’allergie se découpe en deux phases : la sensibilisation puis
la réaction. La sensibilisation est une phase asymptomatique. C’est l’étape de l’initiation
de l’allergie où le système immunitaire va inhiber ses acteurs tolérogènes pour favoriser
ceux de l’inflammation spécifiquement dirigés contre l’allergène. Lors d’une rencontre
ultérieure avec celui-ci, une réponse inflammatoire sera déclenchée conduisant ainsi
à une réaction allergique symptomatique. La sensibilisation intervient au niveau de
nos barrières biologiques, qui se trouvent lésées soit par une cause génétique, soit
par l’agression de l’allergène ou par des facteurs environnementaux. Nous avons étudié
l’impact de la sensibilisation dans la physiopathologie de l’asthme allergique en
utilisant trois de nos barrières physiologiques les plus exposées: les barrières respiratoires,
digestives et cutanées. Nous avons montré que nous pouvions induire des phénotypes
d’asthme différents en fonction de la voie de sensibilisation.;