Description : Le traitement de l'agitation aux urgences somatiques fait régulièrement l'objet de
conférence de consensus et d'études, ceci en raison des difficultés inhérentes au
flou diagnostique et à l'impact psychologique sur les soignants. Le diagnostic différentiel
inclut des causes organiques, toxiques et psychiatriques. Le développement de moyens
non pharmacologiques (architecture des lieux, techniques d'approche, formation des
collaborateurs de première ligne) permet la résolution de certaines situations. Quand
une intervention médicamenteuse est nécessaire, les benzodiazépines (lorazépam) et
les neuroleptiques (halopéridol, olanzapine) sont indiqués, tout d'abord per os, puis
intramusculaire en cas de non-collaboration. La polychimiothérapie n'est pas à préconiser.
Une bonne connaissance des effets secondaires des molécules utilisées est essentielle,
d'où l'intérêt d'une pharmacopée restreinte et bien étudiée;