Description : À partir des données des registres, qui couvrent environ 20% de la population, les
tendances des estimations d’incidence nationale et régionales sont publiées régulièrement.
Les études de survie et les publications de l’incidence selon les facteurs pronostiques
contribuent à l’évaluation de l’impact du dépistage ou de nouveaux traitements des
cancers.Les données médico-administratives sont de plus en plus utilisées, à la fois
à des fins de recherche et de surveillance sanitaire. L’intérêt potentiel de ces bases
de données dans une optique épidémiologique apparaît clairement dans la mesure où
elles fournissent des données individuelles médicalisées, structurées et codées de
manière standardisée. Toutefois, ayant été construites pour répondre à des objectifs
médico-économiques, leur utilisation à des fins épidémiologiques nécessite un travail
important de contrôle et de validation des données, et de nombreux algorithmes et
études de validation ont été publiés ces dernières années.Dans une première partie
analysant les apports et limites des registres de cancer, nous avons effectué une
première étude à partir des données du Registre des cancers du sein et autres cancers
gynécologiques de Côte d’Or.Dans une seconde partie analysant les apports et limites
des bases médico-administratives, nous avons effectué une seconde étude à partir des
données du Système National des Données de Santé.Dans une dernière partie, nous avons
effectué une revue de la littérature composée d’études utilisant des données issues
de registres ou de bases médico-administratives. Cette revue de la littérature et
la description de plusieurs exemples de chaînage entre des bases médico-administratives
et des registres de cancer nous ont permis d’analyser les différences et la complémentarité
qu’il peut exister entre ces deux approches.;