Description : Pour près d'un patient sur cinq, hospitalisés pour une pneumonie communautaire, le
traitement antibiotique choisi empiriquement va échouer. En cas d'échec, le pronostic
est assez réservé puisque la mortalité est de 43%. La plupart du temps l'échec peut
être attribué au patient lui-même, c'est-à-dire aux comorbidités plutôt qu'au choix
de l'antibiotique ou au pathogène. Les études qui s'y sont intéressées montrent que
la résistance aux antibiotiques de l'agent causal est une cause rare d'échec, contrairement
à un traitement discordant. Dans ces études, les analyses multivariées ont permis
de montrer que la concordance thérapeutique (à savoir la couverture de l'agent causal
par l'antibiotique choisi), la vaccination contre la grippe, une monocytose et un
âge avancé sont tous des facteurs protecteurs face à l'échec thérapeutique.;