Description : Au Québec, seule province à s’être dotée d’un cadre législatif propre à la procréation
assistée (PA), les auteurs de projets parentaux doivent faire part de leur volonté
quant à la disposition des embryons qui auront excédé leurs besoins reproductifs,
et ce, dès le début des traitements en vue d’une FIV. Toutefois, quand vient le temps
de disposer effectivement des embryons conservés, un malaise persiste chez les cliniciens
quant au consentement lorsqu’il est recueilli uniquement au début des traitements.
L’embryon conservé est en effet un matériel biologique singulier et sa disposition
pose des préoccupations d’ordre éthique tant pour les cliniciens que pour les auteurs
de projets parentaux;