Impact d’un programme d’exercices des muscles du plancher pelvien sur les signes et
symptômes du syndrome génito-urinaire de la ménopause chez la femme post-ménopausée - CISMeF
Impact d’un programme d’exercices des muscles du plancher pelvien sur les signes et
symptômes du syndrome génito-urinaire de la ménopause chez la femme post-ménopauséeDocument
Titre : Impact d’un programme d’exercices des muscles du plancher pelvien sur les signes et
symptômes du syndrome génito-urinaire de la ménopause chez la femme post-ménopausée;
Description : Le syndrome génito-urinaire de la ménopause (SGUM) engendre des symptômes importants
et des impacts considérables sur la qualité de vie et la fonction sexuelle des femmes
post-ménopausées. Les traitements actuels sont efficaces pour soulager un grand nombre
de femmes. Toutefois, dans certains cas, ils ne pas soulagent pas tous les symptômes,
peuvent entraîner des effets indésirables et être contre-indiqués. Il apparaît alors
nécessaire d’identifier des traitements alternatifs ou complémentaires pour le SGUM.
Ce projet avait pour but d’approfondir les connaissances sur l’utilisation d’un programme
d’exercices des muscles du plancher pelvien (EMPP) pour le traitement du SGUM chez
des femmes post-ménopausées. Les objectifs principaux étaient: 1) évaluer les qualités
psychométriques d’outils de mesure nécessaires à l’étude du SGUM, 2) étudier la faisabilité
et les effets d’un programme d’EMPP auprès de femmes post-ménopausées atteintes du
SGUM et 3) investiguer les mécanismes d’action potentiels des EMPP sur le SGUM. Trois
projets distincts ont été élaborés dans le cadre de cette thèse. Le premier a permis
d’explorer les effets des EMPP sur le SGUM au moyen de l’étude du cas d’une femme
post-ménopausée. Suite à l’intervention, les signes et symptômes du SGUM du cas à
l’étude se sont améliorés, en plus de leurs impacts sur la qualité de vie et la fonction
sexuelle. À la lumière de ces résultats, des hypothèses sur les mécanismes d’action
responsables des effets positifs ont été émises, dont une était l’amélioration de
la vascularisation vulvovaginale. Le deuxième projet visait donc à évaluer la fidélité
de la mesure de la vascularisation d’artères liées aux tissus vulvovaginaux, soit
les artères pudendale interne et dorsale du clitoris, à l’aide de l’échographie Doppler.
Les résultats recueillis auprès de 20 femmes sans condition urogynécologique ont appuyé
la fidélité test-retest de ces mesures. Pour le troisième projet, 32 femmes post-ménopausées
atteintes du SGUM ont participé à deux évaluations pré-intervention, un programme
d’EMPP de 12 semaines et une évaluation post-intervention. Les évaluations pré-intervention
ont permis de confirmer les qualités psychométriques d’outils de mesure du SGUM (Most
Bothersome Symptom Approach et Atrophy Symptom questionnaire) en plus de confirmer
la fidélité test-retest de la mesure de la vascularisation des artères pudendale interne
et dorsale du clitoris à l’aide de l’échographie Doppler chez cette population. Suite
à l’intervention, les résultats supportaient la faisabilité d’un programme d’EMPP
auprès de femmes post-ménopausées atteintes du SGUM, de par des taux élevés de ii
participation à l’intervention et de complétion de l’étude. Les résultats supportaient
également l’effet positif de cette intervention en démontrant une diminution significative
de la sévérité des symptômes du SGUM, de certains signes du SGUM et de leurs impacts
sur leur qualité de vie et leur fonction sexuelle. Les résultats de cette étude suggèrent
également l’augmentation de la vascularisation vulvovaginale, l’amélioration de la
capacité de relâchement des MPP et l’augmentation de l’élasticité des tissus vulvovaginaux
comme mécanismes d’actions potentiels d’un programme d’EMPP chez les femmes post-ménopausées
atteintes du SGUM. Des études ultérieures devront confirmer nos résultats.;