" /> La pneumopathie du cracheur de feu - CISMeF





Titre : La pneumopathie du cracheur de feu;

URL : http://www.sudoc.fr/250162113

Description : Contexte : L’activité de cracheur de feu existe depuis des siècles et se développe avec le partage de la technique par les moyens numériques modernes. Parmi les nombreux risques encourus, la pneumopathie est un des risques à prévenir car mal connue. L’objectif de notre travail est de faire une revue de littérature sur la pneumopathie du cracheur de feu, cela afin de recueillir des données épidémiologiques, physiopathologiques, cliniques et paracliniques mais aussi concernant la prise en charge, la morbidité et les séquelles. Méthode : Une revue de la littérature d’articles publiés entre le 1er janvier 2000 et le 1er octobre 2019 a été réalisée en utilisant les termes de « fire-eating », « fire-eater », « pneumonia », « cracheur de feu » et « pneumopathie ». Résultats : La pneumopathie du cracheur de feu est une pathologie peu fréquente, due à une inhalation de produits pétroliers engendrant une réaction inflammatoire intense par relargage de cytokines. Les signes cliniques retrouvés dans tous les cas sont une fièvre, une toux non productive et des douleurs thoraciques intenses. Sur le plan biologique, un syndrome inflammatoire franc est présent. L’imagerie retrouve des résultats variables mais principalement des opacités alvéolaires basales. La fibroscopie broncho-alvéolaire retrouve une inflammation macroscopique quand elle est réalisée. Le lavage broncho-alvéolaire retrouve toujours des macrophages avec de nombreuses vacuoles lipidiques, mais il est toujours stérile. Les patients ont principalement reçu une prise en charge symptomatique parfois associée à une antibiothérapie et / ou une corticothérapie sans que cela semble changer le pronostic ni l’évolution. L’évolution de la pathologie est toujours favorable à trois semaines avec peu de séquelles respiratoires à long terme. Conclusion : La pneumopathie du cracheur de feu ou pneumopathie lipidique exogène est une pneumopathie peu fréquente. Son diagnostic repose principalement sur l’interrogatoire avec l’inhalation d’hydrocarbures et le résultat du lavage broncho-alvéolaire. Son évolution est favorable quelque que soit les thérapeutiques mises en place, les patients suivis gardant peu de séquelles respiratoires. Le meilleur traitement reste la prévention primaire.;

Année : 2020;

Détails


Type(s) de ressource(s) :

Indexation :

Spécialité(s) : ***pneumologie
***santé publique
***environnement

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09/05/2025


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