Description : Lors de la première vague en mars 2020, l’épidémie de COVID-19 a particulièrement
impacté des quartiers défavorisés de Perpignan dont la population est majoritairement
gitane. Pour faire face à la flambée épidémique, des centres COVID dédiés avaient
été installés en urgence dans ces quartiers et les mesures du confinement renforcées.
Une surveillance spécifique, réalisée par Santé publique France, avaient confirmé
que la circulation virale avait été plus intense dans ces quartiers. Par la suite,
une enquête transversale de séroprévalence des anticorps anti-Sars-Cov-2 dans la population
de ces quartiers (ScoPe) a été initiée par le CH de Perpignan en partenariat avec
Santé publique France afin d’estimer plus précisément l’impact de la première vague.
Cette approche permettait d’évaluer le potentiel épidémique qui subsistait dans ces
quartiers et d’adapter les mesures de prévention dans une population particulièrement
vulnérable tant vis-à-vis du risque d’infection et que de sa gravité.;