Description : Les conclusions de la première année de l’évaluation in itinere soulignent que l’intitulé
« Priorité prévention » devrait remplacer l’intitulé « PNSP », devenir une signature
et que ses engagements devraient se poursuivre au-delà de 2022. Le positionnement
de « Priorité prévention » devrait être clarifié et formalisé par rapport aux autres
plans, mesures et actions en santé. Son enrichissement par de nouvelles mesures est
une plus-value à formaliser, en particulier pour les mesures phares. Il faudrait intégrer
la prévention dans la gestion de crises sanitaires. La gouvernance interministérielle
et le portage par le Premier ministre sont déterminants. Elaborer une stratégie de
communication sur « Priorité Prévention », et consolider sa coordination au niveau
régional en intersectoriel est nécessaire, tout comme créer un répertoire national
de l’ensemble des mesures et actions mises en œuvre. Il n’y a pas d’indicateurs de
mesure d’impact des actions de « Priorité Prévention » qui dépend des indicateurs
de la SNS, d’où la nécessité de proposer autant d’indicateurs que nécessaire pour
évaluer les impacts. Déterminer un seuil minimum de personnes à toucher parmi la population
cible permettra de garantir l’efficacité de chaque mesure. La santé des enfants et
des jeunes et la santé des plus de 65 ans constituent des objectifs ambitieux dont
la mise en œuvre et les indicateurs d’évaluation sont limités. Une culture commune
de la prévention et de la promotion de la santé reste à construire pour éviter les
contributions en silo et privilégier une approche concertée.;