Description : Cet article résume les hypothèses psycho-biologiques qui sous-tendent le fait que
l'individu s'expose au danger. La question se pose de savoir si certaines formes de
sports à risque peuvent être considérées comme une dépendance. En effet, la forte
activation de l'axe adrénocorticotrope pourrait agir comme un renforçateur addictogène
dans la mesure où elle efface une émotion déplaisante, selon le modèle du coping du
stress focalisé sur l'émotion. De plus, un mimétisme pharmacologique semble possible,
car l'effet ressenti des catécholamines pourrait imiter certains effets des drogues
stimulantes. Enfin, les concepts courants de la réduction des risques et des dommages
sont transposés au sport. Ceci correspondrait à l'application de mesures préventives
diversifiées à un large continuum de comportements potentiellement dangereux.;