Description : Beaucoup de décisions de santé (diagnostic, traitement, dépistage, etc.) justifient
le recours à la décision partagée; cette approche n’est toutefois pas suffisamment
intégrée en milieu clinique1. Certains cliniciens sont d’avis que le processus n’est
pas pertinent, doutent de la capacité des patients à prendre des décisions, se sentent
incapables de partager l’information dans un format approprié ou entretiennent des
idées fausses sur ce que signifie la décision partagée2. Un obstacle courant évoqué
par les médecins est le temps qu’elle exige, même si les publications scientifiques
suggèrent que la décision partagée n’ajoute que quelques minutes à la consultation
(médiane de 2,6 minutes)3. Mais puisque le temps est précieux, nous devons tout de
même réfléchir aux situations où la décision partagée est justifiée et à celles où
elle ne l’est pas.;