Description : Le bâton à mâcher encore appelé « koyoji » en japonais, « qisam» en hébreux, et «
miswak » en arabe, est encore répandu en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud et au
Moyen-Orient. Ces bâtons à mâcher sont le plus souvent obtenus à partir d’une plante
appelée Salvadora Persica, qui provient d’un arbre appelé « arak ». Selon différentes
études, le bâton à mâcher aurait un effet mécanique par ses fibres, ainsi que des
effets chimiques via les constituants des fibres de la Salvadora Persica. C’est en
effet par le relargage de ses différents constituants que ce bâton apporterait des
bénéfices sur la santé bucco-dentaire, ainsi que sur certaines pathologies systémiques.
Cependant, ce bâton à mâcher présente des inconvénients non négligeables dans le cas
d’une mauvaise utilisation, tels que des récessions gingivales et abrasions dentaires
à long terme. À l’heure actuelle, ces bâtons sont encore utilisés malgré les récents
dispositifs d’hygiène bucco-dentaire, nous en analyserons les raisons. Nous nous intéresserons
également aux nouvelles perspectives d’utilisation de la Salvadora Persica, alliant
facilité d’utilisation, avantages, et limitant ses inconvénients.;