Description : La Guyane reste le département français le plus touché par le VIH. La transmission
y est essentiellement hétérosexuelle avec autant d’hommes que de femmes atteints.
Bien que la part de patients d’origine étrangère soit élevée, une proportion importante
des infections serait acquise en Guyane. Malgré les efforts de dépistage, la part
des infections diagnostiquées à un stade très avancé reste stable (30% à Cayenne et
45% à Saint-Laurent-du-Maroni). Bien qu’il y ait un ralentissement global de la croissance
des files actives, dans l’Ouest Guyanais, le nombre annuel de nouveaux diagnostics
VIH et sida tend à augmenter. En Guyane, l’infection opportuniste la plus fréquente
est l’histoplasmose disséminée. Parmi les patients suivis en 2018, 91% étaient sous
traitement antirétroviral, dont 94% avaient une charge virale indétectable. En revanche,
il persiste un nombre significatif de perdus de vue. S’il semble y avoir eu des progrès
significatifs, la réduction du réservoir caché d’infections non diagnostiquées est
difficile et reste la priorité de la lutte contre le VIH en Guyane.;