Description : Contexte : le nouveau-né doit s’adapter à sa vie extra-utérine, de nombreux bouleversement
le traverse dont une perte de poids dite physiologique, or parfois celle-ci dépasse
les 10% de son poids de naissance et elle devient donc pathologique. Quelles en sont
les causes et quelle prise en charge en découle ? En quoi la quantité de soluté apportée
à la mère pendant le travail impacte-t-elle une perte de poids pathologique chez le
nouveau-né ? Objectif : l’objectif de l’étude était d’étudier les nouveau-nés ayant
perdus 10% de leur poids ou plus. Matériel et méthodes : étude quantitative, rétrospective,
monocentrique menée au CHU d’Angers du 1er novembre 2017 au 31 octobre 2018. 68 enfants
ont pu être inclus. Résultats : 53% des patientes étaient des primipares, 44% des
patientes avaient accouchées par césarienne, dans 71% des cas, les patientes avaient
reçus au minimum 1L de soluté pendant le travail. La perte de poids était maximale
à 60h de vie. Et 72% des nouveau-nés avaient été complétés et supplémentés. 100% des
nouveau-nés étaient nourris au sein. Conclusion : tous les nouveau-nés ayant perdus
10% de leur poids ou plus étaient nourris au sein, mais l’étude démontrait que les
causes de cette perte de poids n’étaient pas attribuables uniquement à l’allaitement
maternel, en effet la césarienne, la primiparité, le remplissage pendant le travail
sont également des éléments augmentant la perte de poids. Pour ce qui est de la prise
en charge, une amélioration des pratiques en ce qui concerne les compléments peut
être envisagée.;