Description : En Nouvelle-Calédonie, une étude épidémiologique de prévalence des infections sexuellement
transmissibles, réalisée en 2012, révèle que le jeune âge, un faible niveau d’étude,
le fait d’être une femme, l’appartenance ethnique constituent des facteurs sociodémographiques
associés à un risque plus élevé dans les comportements de santé. Suite à ces résultats,
la présente étude qualitative, réalisée auprès de jeunes kanak non-insérés qui vivent
en squat dans le Grand-Nouméa, se penche sur la façon dont, la rupture de leurs liens
sociaux, leur faible niveau d’études apportent un éclairage sur leurs connaissances
et leurs comportements en matière de santé sexuelle. Nous examinerons également comment
ces différents aspects sociaux échappent à la grille de lecture des professionnels
de santé au profit d’une approche culturaliste.;