Description : Au Québec, l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) fait l’objet
d’une collecte de données épidémiologiques à des fins de surveillance continue de
l’état de santé de la population depuis avril 2002. Ce rapport décrit principalement
les caractéristiques des cas nouvellement diagnostiqués en 2017, ainsi que la tendance
du nombre annuel de nouveaux diagnostics de la maladie depuis 2008. Malgré ses limites,
le programme permet de dresser un portrait de l’infection par le VIH au Québec et
d’identifier des tendances. Le virus est encore actif au Québec et une proportion
relativement élevée de cas est diagnostiquée tardivement et ne semble pas bénéficier
d’un traitement précoce. Les hommes et particulièrement les HARSAH demeurent les plus
touchés. Chez les femmes, la catégorie d’exposition dominante est constituée d’immigrantes
de pays où le virus est endémique. Un nombre relativement élevé de cas continue d’être
observé chez les personnes qui ont des relations hétérosexuelles non protégées et
un risque persiste pour celles qui s’injectent des drogues.;