Description : Introduction. Le diabète gestationnel (DG) précoce se diagnostique avant 24SA par
une glycémie à jeun (GAJ) 0,92g/l ; le DG tardif entre 24 et 28 SA par HGPO (T0
0,92 g/l, T60 1,80 g/l et/ou T120mn 1,53g/l) . Le DG précoce semble entrainer plus
de complications materno-foetales que le DG tardif mais sa prise en charge est débattue
car le seuil de GAJ a été fixé arbitrairement, que 50% des DG précoces ne semblent
pas persister après 24SA et que le métabolisme glucidique en post-partum après un
DG précoce est mal connu. Matériels et Méthodes. Etude prospective, multicentrique
chez des femmes atteintes de DG. Le groupe G1 représente les DG précoces ; le groupe
G2 les DG tardifs. L'intervention était identique dans les deux groupes avec une HGPO
à 1-18 semaines post-partum. Résultats. 500 patientes étaient analysées dont 273 patientes
ayant réalisé l’HGPO en post-partum : 192 patientes G1 et 81 patientes G2. Il n’y
avait pas de différence significative entre les taux tout confondus d’anomalies du
métabolisme glucidique en post-partum dans les deux groupes (Diabète, Intolérance
au glucose et GAJ anomale) : 48/192 (25%) dans G1 contre 17/81 (21%) dans G2, p 0,58.
Discussion-conclusion. Le taux de détection d'anomalies du métabolisme glucidique
en post-partum immédiat est aussi important en cas de DG précoce que de DG tardif.
Ceci permet de valider, en partie, la réalisation de la GAJ avant 24 SA et le seuil
de 0,92 g/l. Cependant des études plus larges sur les complications foetales sont
nécessaires;