Description : Les statines sont devenues la pierre angulaire pharmacologique sur laquelle reposent
la prévention et le traitement des maladies cardiovasculaires (MCV). Par ailleurs,
selon des études d’envergure sur les statines, il est évident qu’une réduction maximale
des niveaux de cholestérol à lipoprotéines de basse densité (C-LDL) n’empêche pas
2 incidents cardiovasculaires sur 3 de se produire1. Ces incidents représentent le
fameux risque résiduel après une thérapie optimisée aux statines. Les tentatives visant
à réduire davantage les niveaux de C-LDL chez les patients souffrant d’une MCV établie
à l’aide de statines à forte dose2 en ajoutant de l’ézétimibe3 ou en ajoutant des
inhibiteurs de la proprotéine convertase subtilisine/kexine de type 94,5 se sont toutes
traduites par une modeste réduction absolue additionnelle de 1 à 2 % sur une période
de 2 à 6 ans. Aucune de ces études sur l’intensification du traitement n’a démontré
de réduction dans la mortalité toutes causes confondues.;