Description : Ce mémoire article a été rédigé dans l’objectif d’être soumis à une publication. Les
règles d’écriture correspondant au Journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie
de la Reproduction expliquent l’écriture synthétique de ce mémoire. But : (i) étudier
l’état des connaissances des femmes enceintes au premier trimestre de la grossesse
sur les informations et messages de prévention pré-conceptionnels, (ii) identifier
les sources d’information utilisées par les femmes, (iii) étudier l’incidence de la
réalisation de la consultation pré-conceptionnelle sur les modifications des habitudes
de vie. Matériels et méthodes : Enquête transversale descriptive de mai 2015 à octobre
2015, réalisée par un auto-questionnaire distribué aux femmes enceintes au premier
trimestre de la grossesse dans le pôle Femmes-Parents-Enfants du centre hospitalier
universitaire de Marseille. Résultats : Sur les 115 femmes interrogées, 60% des femmes
(n 69) n’avaient pas consulté en période pré-conceptionnelle. Sur les 46 femmes
ayant bénéficié d’une consultation pré-conceptionnelle, 18,3 % (n 21) avaient consulté
de leur propre initiative et 21,7% (n 25) avaient consulté en raison d’une infertilité.
Sur ces 115 femmes, 51,3% (n 59) des femmes signalaient qu’elles avaient été informées
de l’intérêt d’une consultation pré-conceptionnelle, mais seules 78 % d’entre elles
(n 46) ont effectivement consulté. Le corps médical semble être une source d’information
minoritaire par rapport à internet, les médias et l’entourage concernant l’information
donnée sur les risques des toxiques pendant la grossesse. Conclusion : Bien que la
Haute Autorité de Santé (HAS) recommande la consultation pré-conceptionnelle, elle
n’est cependant pas obligatoire et les femmes semblent encore mal informées de l’intérêt
de consulter avant un projet de grossesse.;