Description : Avec plus de 65 millions de personnes déracinées dans le monde en 2016 (Agence des
Nations Unies pour les réfugiés, s.d.), être infirmière aujourd’hui implique probablement
de prendre en soins des patients issus de la migration forcée, ayant des besoins spécifiques.
L’objectif de cette revue de la littérature est d’explorer l’expérience des infirmières
prenant en soins des patients issus de la migration forcée. Il s’agit d’une part de
s’interroger sur ce que ces prises en soins provoquent en matière d’émotions chez
les soignants. Et d’autre part d’examiner les obstacles à des prises en soins de qualité.
Sept études primaires (publiées entre 2012 et 2018) interrogeant l’expérience de ces
infir-mières ont été analysées. Les études questionnant une autre population ont été
exclues. Les recherches d’articles ont été effectuées entre mai 2017 et mai 2018 sur
les bases de données CINAHL et Pubmed grâce à des combinaisons de mots-clés et d’opérateurs
bo-léens. Les infirmières font part de sentiments très divers quant à leur prise en
soins. Les princi-paux résultats mettent en évidence l’importance de développer des
compétences transcul-turelles. Plusieurs obstacles tels que les problèmes de communication,
le manque de temps ou les problèmes d’infrastructures sont jugés comme étant des freins
à des soins de qualité. En conclusion, cette revue de la littérature fait ressortir
la nécessité de développer des connaissances et compétences transculturelles afin
de palier à certains obstacles lors de ces prises en soins particulières, et de garantir
la qualité des soins.;