Description : Dans les suites de l’affaire de la Dépakine, la Direction générale de la santé (DGS)
a saisi en juin 2016 Santé publique France pour la mise en place d’un registre national
des malformations congénitales afin d’améliorer l’alerte liée notamment à une exposition
médicamenteuse du foetus et des nouveau-nés. Cependant, la création d’un tel registre
est apparue d’emblée inadaptée. D’une part, sa mise en place serait une mesure coûteuse,
qui prendrait plusieurs années sans que sa faisabilité ne soit garantie, alors qu’il
existe des registres existants certes spécialisés mais sur lesquels il est possible
de capitaliser. D’autre part, un registre n’est pas par nature un outil d’alerte,
en particulier pour les tératogènes. Les données d’exposition collectées par les registres
sont limitées, concernent le plus souvent des tératogènes déjà avérés, et ont besoin
de deux ans pour consolider leurs données.;