Description : Ces dernières années, nous assistons à une diminution du nombre de spécialistes formés
en gynécologie-obstétrique et médicale. L'évolution actuelle de la démographie médicale
et la mise en place d'un dépistage organisé du cancer du col de l'utérus font que
le suivi de la santé des femmes devra être de plus en plus confié à un autre professionnel
de santé : spécialistes en médecine générale ou sages-femmes. L'objectif principal
de ce travail était de comprendre la perception que les femmes avaient de notre pratique
pour assurer leur suivi gynécologique de routine. Quels sont les facteurs facilitateurs
et les freins pour leur suivi gynécologique par un médecin généraliste ? De plus,
en partant de l'hypothèse que celles qui ne se font pas suivre par un médecin généraliste
ne sont, en réalité, pas informées de nos compétences dans ce domaine, par quels biais
souhaiteraient-elles être informées de nos compétences médicales ?;