Description : Les myopathies médicamenteuses sont fréquentes et leur identification importante en
raison de leur morbidité potentielle. En dehors des statines, les médicaments les
plus souvent impliqués sont les glucocorticoïdes, les antimalariques, la colchicine
et les antirétroviraux. Ces myopathies sont largement évitables, particulièrement
celles qui surviennent lors de combinaisons de traitements ou en présence de comorbidités.
Leur présentation relativement spécifique permet souvent d’approcher le diagnostic
et de cibler l’éventuelle molécule à interrompre. D’une manière générale, elles sont
spontanément et rapidement réversibles à l’arrêt du médicament, à l’exception de la
myopathie autoimmune nécrosante aux statines ; cette dernière est cependant réversible
sous immunosuppresseurs, quand ils sont initiés suffisamment tôt.;