Description : Résumé : Les jeunes enfants sont les plus exposés au plomb et les plus sensibles à
ses effets sur la santé, notamment sur le développement. Une enquête d’imprégnation
sur 3831 enfants vivant en France a permis d’établir la moyenne géométrique des expositions
au plomb à 14,9 ( /- 0,5) µg/L de sang avec 76000 enfants au-delà du seuil d’intervention
obligatoire de 50µg/L. Les critères actuels de dépistage se sont avérés peu aptes
à repérer ces enfants surexposés et de nouveaux critères sont proposés. En complément,
une enquête environnementale avec mesures de plomb dans le logement a été réalisée
dans 484 logements. Les poussières au sol des habitations et l’eau du robinet sont
des facteurs important de surexposition, ainsi que l’utilisation de vaisselle et cosmétiques
traditionnels. Les politiques de prévention doivent être poursuivies compte tenu de
la persistance de sources d’exposition et de la toxicité même à faible dose;