Description : Depuis 2001, l’incidence et la mortalité de la malaria à Plasmodium falciparum ont
diminué. Toutefois, cette tendance n’est pas suivie par Plasmodium vivax, qui présente
certaines particularités biologiques. Anciennement considérée comme bénigne, de plus
en plus de cas sévères de malaria à P. vivax sont rapportés dans les pays endémiques.
Le diagnostic peut être difficile : les tests rapides usuels sont moins sensibles
pour détecter P. vivax, et il n’en existe aucun pour la détection des formes dormantes
(hypnozoïtes). Le traitement de la crise aiguë est une combinaison thérapeutique à
base d’artémisinine, par exemple l’artéméther-luméfantrine. La prévention des rechutes
repose sur l’administration de la primaquine, seul traitement actuellement disponible
contre les hypnozoïtes et limité par le risque de crise hémolytique en cas de déficit
en glucose-6-phosphate-déshydrogénase (G6PD).;