Description : Dans la maladie de Parkinson, le déficit dopaminergique lève l’inhibition an niveau
des neurones cholinergiques résultant donc en une hyperactivité cholinergique striatale.
Les antagonistes muscariniques diminuent la transmission cholinergique en agissant
au niveau de la synapse des interneurones cholinergiques striataux. Les anticholinergiques
possèdent un effet antiparkinsonien modéré prédominant sur le tremblement. Leur demi
vie est d’environ 3 heures. Les effets indésirables des anticholinergiques découlent
directement du blocage des récepteurs cholinergiques périphériques (sécheresse buccale,
constipation, dysurie, mydriase et troubles de l’accommodation) et centraux (confusion,
délire, hallucinations et troubles mnésiques surtout chez le sujet âgé). Les contre-indications
des anticholinergiques sont adénome de la prostate, glaucome à angle fermé, détérioration
intellectuelle. La prudence s’impose chez le sujet âgé...;