Description : Il existe trois grandes causes de dysfonction érectile : psychologique, organique
et chimique. La cause psychologique touche principalement les hommes de 20 à 40 ans
(stress, dépression, anxiété, nouveau partenaire, nouvelle situation sexuelle). Dans
les causes organiques, les causes vasculaires sont les plus fréquentes. Dans ce cas,
la dysfonction érectile est associée au diabète, à l’hypertension artérielle, à la
maladie coronaire, à l’éthylisme, à l’obésité et au tabagisme. Les troubles neurologiques
(sclérose en plaque, AVC, hernie discale, chirurgie de la protaste, traumatisme de
la moelle épinière) peuvent également être à l'origine de dysfonction éréctile organique.
Ces troubles sont dus à la pertubation du lien entre le SNC (centre du désir) et les
organes génitaux (cible) au niveau central ou périphérique. Les causes chimiques peuvent
être dues à des troubles hormonaux (testostérone trop faible lors de prise de stéroïdes
anabolisants par exemple) ou à l'usage de médicaments ou de drogues. Les causes médicamenteuses
doivent être recherchées : neuroleptiques, antidépresseurs bloquant la recapture de
sérotonine, antihypertenseurs (diurétiques, bêta-bloquants, alphaméthyldopa, clonidine
mais les antihypertenseurs d’antan induisaient plus fréquemment des dysfonctions érectiles
: réserpine, ganglioplégiques, guanéthidine), association d’analogue de la GnRH type
leuproréline à un antiandrogène type cyprotérone dans le traitement du cancer de la
prostate. L’accumulation de sang dans les corps caverneux correspond à l’érection
pénienne : des stimuli psychologiques et tactiles engendrent par voie nerveuse le
relâchement des fibres musculaires lisses des corps caverneux, associé à une vasodilatation
artérielle et à une obstruction veineuse. Le monoxyde d’azote (NO) joue un rôle essentiel
dans le déclenchement de l'érection en relâchant les fibres musculaires lisses des
corps caverneux. L’activation sympathique et les vasoconstricteurs s’opposent à l’érection.
Les médicaments de la dysfonction érectile actifs par voie orale ont une action stimulante
périphérique (inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (PDE5), alpha-bloquants).
La prostaglandine E1 est administré au niveau local favorisant la relaxation des muscles
lisses...;