Description : A l’image de l’ensemble des tumeurs solides malignes, ces dernières années ont permis
de conforter la place de l’activité physique comme thérapeutique non-médicamenteuse
essentielle dans la prise en charge des patients porteurs d’hémopathies malignes.
La pratique d’une activité physique programmée contribue à l’amélioration de la qualité
de vie globale des patients, notamment dans ses composantes d’amélioration de la fatigue
(P 0,005), des capacités physiques (P 0,001), et de réduction des signes de dépression
(P 0,05). Cependant, les données cliniques manquent encore cruellement pour préciser
les caractéristiques optimales des programmes (fréquence, durée des exercices, moment
de mise en place des interventions).;